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La Chaire
  La chaire actuelle est du milieu du XVIIIème siècle. Elle est en bois d'acajou, rapporté par le chanoine Clérisse qui avait longtemps séjourné aux Canaries selon les uns, taillé selon certains dans une épave de navire rejetée par la mer sur la côte de Biarritz ou de la chambre d'Amour selon d'autres.
Elle a été exécutée en forme de cuve hexagonale. La rampe en ferronnerie de style rocaille ou Louis XV, date aussi du XVIIIème siècle, alors que le dossier et l'abat-voix sont postérieurs remplaçant ceux d'origine, perdus semble-t-il pendant la Révolution.
Au centre des panneaux bombés de la cuve se distinguent, en minces bas-relief de l'époque, d'allégoriques personnages représentant de grandes vertus chrétiennes : la Foi, l'Espérance, la Charité, ou la Justice. Ces figures allégoriques se détachent sur un mince rebord rocailleux distinct de la moulure sous-jacente.
 

 

 
      
     
     

 

 
      
   
  Le 1er panneau vers le transept représente la Justice: son glaive,
et l'épée qui exécute les sentences.
 
 
    
   
  Le 2ème est la Foi : de l'une de ses mains, elle tient une torche enflammée,
car la Foi est un feu qui éclaire. L'autre main élève la Croix, signe du salut des hommes.
Son front est recouvert d'un voile qui borde sa tête jusqu'aux yeux ;
la Foi affirme une croyance totale qui ne discute pas les mystères.
 
    
   
  Le 3ème : la Charité tend un coeur enflammé vers le ciel.  
    
   
  Le 4ème : L'Espérance lève sa tête vers le ciel
et sa main s'appuie sur une ancre au long manche.
 
    
   
  Le 5ème : une femme tend de son bras levé une branche, au clair et petit feuillage (olivier ?) ; à ses pieds, un oiseau comparable au pélican recourbe son cou vers notre Vertu ;
dans l'art des âges, qui correspondent à l'Ancien Régime,
le pélican est souvent alors l'attribut de la Bonté.
Mais l'olivier ou une couronne d'olivier sont aussi l'emblème de la Concorde
(parmi les nombreuses Abstractions ou Vertus allégorisées du temps) ;
c'est à cette Vertu que l'on pourrait dubitativement songer du coup
(non sans doute à la Tempérance qui tient parfois une palme, la palme de la récompense).