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Présentation
 

Du point de vue étymologique, le mot "gargouille" est composé de la racine onomat. "garg-" et de l'ancien français "goule" (du latin "gula" = gorge, gosier).
Cette racine évoque le bruit d'un liquide qui bout, qui bouillonne ou passe dans la gorge de celui qui avale gloutonnement, d'où la désignation de la gorge elle-même ou des organes avoisinants.

La fonction première de la gargouille est celle d'écarter des murailles l'eau qui ruisselle des toits. Par ailleurs, son allure inquiétante protége l'édifice des forces du mal qui l'entourent. Enfin, elle évoque différentes représentations du démon, démon que l'on laisse donc à l'extérieur de l'édifice, dont l'intérieur est uniquement consacré à Dieu.

Les gargouilles apparaissent dès l'époque romaine sculptées alors en terre cuite. Elles seront par la suite en bois, puis en pierre. Elles voisinent déjà avec d'autres figures monstrueuses et fantastiques, mi-humaines, mi-animales naissant d'enroulements de feuillages, souvenir des coutumes païennes de "l'homme-feuille" (Green-man). >> Voir également : Les Sculptures

Les gargouilles nous plongent dans un imaginaire médiéval débridé. Elles représentent des figures vomissantes ; monstres, animaux fantastiques ou personnages religieux (moines, évêques...).

 

 

La Légende de l'origine des gargouilles.
 


Un dragon ailé, au long cou et à l'aspect terrible hantait les rives de la Seine. Crachant le feu et semant la désolation autour de lui, il terrorisait les habitants de la ville voisine, Rouen. Ceux-ci en étaient même venus à lui sacrifier une victime chaque année dans l'espoir de se concilier ses bonnes grâces.
En l'an 520, un prêtre du nom de Romain (Saint Romain, évêque de Rouen par la suite), entreprit de libérer Rouen des tourments de la Gargouille à condition que les habitants se fassent baptiser et qu'une église soit érigée en ces lieux.
Ces derniers acceptèrent et la Gargouille fut vaincue par le signe de la Croix et mise au bûcher. Mais, alors que la bête se consumait, sa tête et son cou, endurcis par son feu intérieur ne purent brûler. Ils furent exposés sur les remparts de la ville, servant ainsi de modèle à ce qui allait devenir par la suite "la grande cohorte des gargouilles".
 

 

 

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